Histoire de la paroisse - 7 - 2014 : Le service des Pompes Funèbres
Si le service religieux à l'occasion d'obsèques ne comportait que deux classes, en début du siècle dernier, il n'en était pas de même pour le service des Pompes Funèbres...
Si le service religieux à l'occasion d'obsèques ne comportait que deux classes, en début du siècle dernier, il n'en était pas de même pour le service des Pompes Funèbres...
Ce texte date des années 1955-1960. Il était délivré à la famille qui vivait un décès et qui souhaitait un service religieux. Il mérite quelques explications : un « obit » de 12 services (du latin obitus, mort) était une prière pour le repos de l'âme du défunt, c'est notre messe du 1er dimanche de chaque mois durant laquelle nous prions pour nos paroissiens décédés dans l'année.
Le « placebo » (futur du verbe latin signifiant plaire) désigne la prière qui était dite au domicile du défunt, ce qui était le cas général, car les chambres mortuaires n'existaient pas encore. Celle de Caudan date de septembre 1988.
Les services religieux comportaient deux classes : la première et la deuxième. Le recteur de la paroisse se réservait les enterrements de première classe, il revêtait les ornements noirs en velours brodés, des tentures étaient disposées dans le chœur, la croix en or était en principe portée par un notable ami de la famille. Les vicaires se contentaient des enterrements de deuxième classe, d'ornements noirs en tissu plus léger, et de la croix en argent !
Les familles aisées choisissaient bien sûr la première classe et demandaient souvent un « obit » de 52 services, soit un par semaine pendant l'année qui suivait le décès.
L'office religieux par lui-même était commun aux deux classes et suivaient le même rituel. Par contre les services des Pompes Funèbres comportaient plusieurs classes avec des différences notoires ... (à suivre)
Le concile de Trente, en décrétant l’institution d’un séminaire dans tous les diocèses, ne pensait qu’à une maison unique, regroupant des enfants et des adultes dépassant la vingtième année. L’expérience imposa la nécessité d’établir deux établissements : le grand séminaire où vivaient et étudiaient les futurs prêtres et un petit séminaire où les jeunes «étudiaient la grammaire et les humanités»...
De nos jours, vu la diminution des jeunes prêtres, nous parlons moins de séminaire, en tant que lieu de formation religieuse. Le mot séminaire vient du latin « seminarium », qui veut dire pépinière. Il assimile donc les établissements où doivent être cultivées les vertus sacerdotales au terrain aménagé pour les plantes dont on attend les meilleurs fruits...
Durant ce dernier mois de janvier, le conseil pastoral a proposé aux paroissiens de se retrouver à la crypte de l’église à l’occasion de la messe du samedi soir. Des appels sont régulièrement faits pour demander aux fidèles de se regrouper sur les premiers bancs de l’église à l’occasion des cérémonies. Le but de ces démarches était de rendre ces offices plus intimes, de faire ainsi plus « communauté »...
La décision de mettre en vente l’ancien presbytère fut donc prise en avril 1974. La commune était intéressée par cette acquisition et un accord fut trouvé entre les deux parties, à la condition de laisser les bâtiments à la disposition du clergé jusqu’à la construction d’un nouveau presbytère. Une première difficulté vint compromettre cette vente : on ne trouva aucune trace du titre de propriété...
Ce presbytère aura depuis abrité bien des générations de prêtres ; la partie la plus ancienne de ce bâtiment date du début du 18ème siècle voire la fin du 17ème. En 1871, après avoir restauré ce presbytère, l’abbé Audo fut nommé recteur d’Auray. Quelques années plus tard, il fut victime d’un grave accident dans sa sacristie : une planche se brisa sous son pied, et il se « brisa le nerf tendon du genou ». Il fallut adapter un appareil qui provoqua une plaie qui « amena la mort du bon et digne curé »...