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Histoire de la paroisse 2019

Histoire de la paroisse - 7 - 2019 : Réparation du clocher de notre église en 2019

Depuis quelques hivers, lors des tempêtes accompagnées de fort vent d'ouest et de pluie, de grosses et nombreuses gouttes tombaient dans le chœur de l'église, au ras du petit autel. Il était donc nécessaire d'y remédier. Elles ne pouvaient provenir que de la flèche, dont l'accès est loin d'être évident. Les services de la Mairie (propriétaire) prirent en charge le problème. On leur en sait grandement gré. Dans un premier temps, un drone fut utilisé pour prendre des photos de l'ensemble de la flèche : ardoises, vitres et embase de la fixation de la croix et du coq. Elles furent utiles pour les réparations réalisées le 31 octobre dernier. À cet effet, il fallut faire appel à une grande grue équipée d'une nacelle où prirent place trois ouvriers qui colmatèrent les endroits défectueux, occasion pour le coq d'avoir une visite. Il faut dire qu'on peut compter sur les doigts d'une main les visites depuis sa mise en place voici 57 ans !

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Pourquoi un tel volatile sur notre clocher ? Son rôle principal est d'indiquer le sens du vent, celui où il a le moins de prise sur lui. Il est toujours « bout au vent », synonyme de fierté, de courage, bagarreur floqué sur les maillots tricolores de nos équipes sportives nationales. Il peut aussi être un signal chrétien : il serait pour certains l'oiseau annonciateur qui appelle les fidèles à la vie chrétienne. Aux premiers siècles de notre ère, il n'y avait pas de cloches dans nos églises et les premiers chrétiens se réunissaient pour une première prière au « chant du coq ». L'apôtre Pierre, après avoir renié Jésus, « se rappela la parole que le Seigneur lui avait dite : "Avant que le coq chante aujourd'hui, tu me renieras trois fois". Il sortit et pleura amèrement. » (Luc 22, 61-62)

De nos jours, dans certaines localités, le coq est interdit de chant ou alors au diable Vauvert ! Il est considéré comme perturbateur de l'ordre public et de notre quiétude matinale, générateur de nuisances sonores ! Il est vrai que par son chant il « montre qu'il est là avant d'être vu », il défend son territoire même sur son tas de fumier ! Ce chant a de fortes valeurs en décibels pouvant parfois nous « casser les oreilles », mais nous sommes aujourd'hui contraints de supporter des bruits bien plus déplaisants que ce chant, le pépiement des oiseaux ou les cloches de nos églises !

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Le parvis de l'église de Caudan se situe à 55 mètres au-dessus du niveau de la mer, rajoutons 35 mètres et c'est ainsi que notre coq, du haut de cette hauteur, veille sur nous, témoin de tous les moments de nos vies. Qu'il le reste encore longtemps !

Histoire de la paroisse - 6 - 2019 : Les pardons de l'été

Lors de son homélie du 15 août, fête de l'Assomption, le Père Sanctus fit remarquer aux fidèles que l'on pourrait, à Caudan, considérer ce mois d'août comme le mois de Marie, en plus de ceux de mai et d'octobre traditionnellement consacrés à la Sainte Vierge. En effet, dans notre paroisse, celle-ci est fêtée en trois occasions, en ce mois d'été : aux Pardons du Trescouët, du Nelhouët, et à l'église paroissiale pour l'Assomption.

Cette trilogie débuta le dimanche 4 août par le Pardon de Notre-Dame des Forces au Trescouët. La messe dominicale fut célébrée par le Père sanctus, heureux d'officier pour la première fois en cette occasion. Les textes de ce dimanche nous invitaient, nous dit-il, à réfléchir sur le sens de notre existence et de nos rapports à nos richesses. Jésus alla jusqu'à traiter de fou le riche qui se vantait, grâce à ses biens, de pouvoir jouir de l'existence : « Cette nuit même on va te redemander ta vie, et ce que tu as accumulé qui l'aura ? ». Dieu n'a pas de place dans sa vie. Marie, au contraire, est l'humble servante qui a dit oui au Seigneur, de qui elle puise ses forces pour nous ses enfants. C'est elle qu'on priait autrefois à la fontaine et que l'on prie encore aujourd'hui. Pensons à ceux qui souffrent, à ceux qui ont besoin de réconfort. De nombreux fidèles assistaient à la messe dans cette belle chapelle superbement fleurie, ainsi qu'à la procession qui suivit. Quelques morceaux de gâteau béni nous donnèrent des forces supplémentaires !

2019 08 Nelhouet

Trois semaines plus tard, ce fut dans la chapelle du Nelhouët que l'on fêta Notre-Dame de Vérité. La messe fut également célébrée par le Père Sanctus. Il interpella l'assemblée en posant cette question : « Pourquoi cette appellation, "Notre-Dame de Vérité" ? », moment de silence. Traditionnellement, à l'occasion des foires qui se déroulaient au Nelhouët, les seigneurs voisins venaient y exercer leur droit de justice. Ils avaient installé dans la chapelle une roue à carillon qui servait à appeler bruyamment les faveurs de Notre-Dame sur les plaideurs en difficulté. À la fin du 19ème siècle le clergé de Caudan fit supprimer la roue. En réponse à la question, une nouvelle version fut proposée : ce serait simplement parce que Marie est la mère de Jésus, qui est lui-même « Vérité », version non contestée par l'assemblée ! Quant à nous, ne ratons pas de rencontrer le Christ qui est le chemin, la VÉRITÉ et la vie. Après la distribution de l'excellent gâteau béni, l'assemblée se rendit en procession à la fontaine, aussi bien fleurie que la chapelle grâce à la bonne volonté et au talent de dames voisines et un feu de joie fut, comme le veut la tradition, allumé tout à côté.

Trescouet 2019

« Marie, reçois-nous avec nos problèmes quotidiens, (…) répands dans notre cœur à tous,
la sagesse de la paix, la force de la justice et la joie de l'amitié. » (Jean-Paul II)

Histoire de la paroisse - 5 - 2019 : Anniversaire du D-Day à Caudan

À l’occasion du soixante-quinzième anniversaire du « D-Day, » les médias nous ont longuement commenté cet évènement si important pour notre pays. C'est le 6 juin 1944 que les troupes alliées débarquèrent sur nos plages normandes et, au prix de longs et durs combats et de nombreuses victimes, nous ont libérés du joug ennemi. Comme toutes les communes de France, Caudan a aussi vécu son « débarquement ». Madame Yvonne Bouric-Offredo, caudanaise, actuellement sur Pont-Scorff, est l'une des très rares personnes toujours parmi nous à avoir vécu ces événements si marquants. Elle en a fait un long témoignage dont nous nous faisons l'écho aujourd'hui, enrichi de quelques précisions de l'abbé Jeffredo, recteur alors de N.D. du Pont et devenu curé administrateur de notre paroisse au départ de l'abbé Bayon, âgé et malade.

À leur arrivée sur le sol français, les troupes de libération se scindèrent. Un corps d'armée américain prit la direction de l'extrême ouest du pays avec pour objectif de repousser le plus rapidement possible l'ennemi jusqu'au frontières de l'Est. Le 4 août, ces combattants étaient à Ploërmel, le 5 à Languidic, le 6 à Saint-Gilles, Hennebont et Pont Scorff. Le dimanche 7 août, vers 18 heures, les premiers chars alliés firent leur entrée à grand bruit dans le centre bourg. « Est-ce possible ?… On est fous de joie, on monte en courant sur la place puisqu’on nous dit qu'il n'y a pas de danger. Les libérateurs nous distribuent des bonbons, des chewing-gums, du chocolat. Ma sœur Marie a juste le temps de prendre deux photos de la fenêtre de sa chambre... ». (Leur maison se situait un peu plus bas que l'actuel PMU. Sur la photo, le char se trouve à l'emplacement actuel du Crédit Agricole). Ce fut une première occasion pour beaucoup de faire connaissance avec des gens d'un autre continent, d'une autre couleur de peau.

D Day

Du haut de la Tour de la Découverte de Lorient, les Allemands ont pu voir tous ces mouvements et la réplique ne se fît pas attendre : ils firent subir au bourg un bombardement intensif. Il y eut une vingtaine de morts et blessés, dont plusieurs pompiers de la Marine. Sœur Hélène, l'infirmière, se dépensa sans compter au risque de sa vie, avec le peu de moyens dont elle disposait. Mais « où sont passés nos alliés ? ». En fait leurs chars se sont arrêtés à Kerbéban, en face de l'ennemi bien campé à Manéhuillec où il disposait d'une forte artillerie. Voulant éviter un affrontement, ils rebroussèrent chemin. Les spécialistes disent aujourd'hui qu'ils auraient pu sans difficulté majeure libérer Lorient.

La population se réfugia dans l’abri de l'école Saint-Joseph. Cet abri, actuellement comblé, avait été creusé par l'organisation Todt dans la butte de l'établissement, sous l'actuelle école maternelle, près du château d'eau, qui pouvait contenir 300 personnes. « Nous les jeunes, nous restons près de l'escalier de sortie. Nous dormons à même le sol, les unes sur les autres, changeant souvent de position... ».

Le lendemain, lundi 8 août, un officier allemand accompagné de soldats armés fit signe à toutes les personnes qui s'étaient hasardées dehors et aux marins pompiers, de rejoindre l'abri, avec défense d'en sortir. « Que va-t-il se passer ? Avec ferveur nous nous mettons sous la protection de la bonne mère Sainte Anne et ensemble, nous récitons les Ave de notre chapelet ». Et c'est maintenant la deuxième nuit à passer dans l'abri, « deuxième nuit de lutte contre le sommeil et contre les puces ! Le calme revenu, les gens, épuisés, s'endorment. Mais cette vie devient très pénible, pas d'aération, seulement aux deux extrémités, pas d'air ni lumière, que des bougies ; pas de toilettes, seulement quelques seaux hygiéniques qui se remplissent mais que personne ne prend le risque d'aller vider de peur des obus. L'odeur devient insupportable, c'est une puanteur. Dès le lendemain se pose le problème de la nourriture... ». Sœur Hélène organisa une distribution de lait, (il y avait un bébé de huit mois dans l'abri). Les fermes de François et de de Félix Bouric, entouraient pratiquement l'abri, et grâce à leur aide et à celle du boulanger, elle put ainsi parer au plus pressé. François Bouric aimait rappeler que pour les ravitailler il se mettait un grand pot en métal sur la tête pour se protéger des obus ! Il continuait à travailler à la tombée de la nuit, à récolter ses choux, à livrer son cidre.

Mais l'ennemi ne désarma pas. Le 9 août, nouveau bombardement sur le bourg avec une pluie d'obus et de fusants incendiaires, « les maisons sont éventrées, les toitures s'effondrent au sol, plusieurs incendies se déclarent, le presbytère n'est pas épargné, le clocher particulièrement visé tient bon. Il n'y a que quelques blessés légers, et c'est miracle qu'il n'y eut pas de morts sous ce déluge… mais la chose la plus hideuse fut la mort de la famille Kerlau de la Montagne du Salut à l'aide de grenades lancées dans l'abri souterrain où elle s'était réfugiée ». La veille, le 8 août, ce fut au tour de cinq otages de Kerviec, dont un jeune de 14 ans, d'être sans raison fusillés à Manébos.

Le 11 août à 5h45, « un immense bruit, une secousse, telle une secousse sismique… Que se passe-t-il ? L'église et le clocher viennent de s'effondrer et leurs pierres ensevelissent tout le sanctuaire ». Les services de la Croix Rouge durent intervenir en particulier pour secourir les enfants et les personnes âgées. Après une semaine de vie d'enfer, la situation était devenue intenable, il fallait chercher refuge ailleurs, et c'est ainsi que le bourg de Caudan allait devenir complètement désert.

Notre commune avait chèrement payé sa liberté, qui n'était encore que partielle. Les troupes allemandes avaient en effet reçu de leur (très) haute autorité, l'ordre de garder coûte que coûte la base des sous-marins. Les troupes alliées avaient préféré contourner la ville et continuer leur marche en avant, laissant ainsi 26 000 hommes dans ce qui allait devenir la « poche de Lorient ». Il fallut attendre près d'un an, le 10 mai 1945, la paix enfin retrouvée quand le Général allemand Fahrmbacher remit son arme au Général américain Kramer dans le champ qui allait devenir celui de la reddition.

Histoire de la paroisse - 4 - 2019 : La résidence Anne de Bretagne

Avec les établissements « Ti-Aïeul » et « Le Belvédère » déjà évoqués, la commune de Caudan possède un troisième EHPAD, la résidence Anne de Bretagne. C'est en 1993 que la commune de Caudan a mis à la disposition de l'Amicale des Aveugles et Handicapés Visuels de Bretagne un terrain situé à proximité du Centre Commercial de Kerio, à l'intersection de la route de Pont Scorff et de la rue Jean Moulin, en bordure d'un espace boisé aménagé et entretenu par la municipalité. La construction de cet établissement débuta l'année suivante et son inauguration eut lieu le 6 juin 1996, par Monsieur Hervé Gaymard, Secrétaire d'État à la santé et à la sécurité sociale, en présence de Monsieur Le Ravallec, Maire de la commune en cette année-là.

En 2005, la gestion de l'établissement a été transférée à l'association « Anne de Bretagne » créée à cet effet ; en 2008 cette association en est devenue propriétaire et en 2013, elle a pris le nom d’« Association FAF-Anne de Bretagne ». Neuvième établissement de ce type construit en France, cette résidence a pour vocation d'accueillir des personnes seules ou en couple, âgées de 60 ans au moins avec une priorité particulière pour les personnes déficientes visuelles. Elle comporte 83 studios individuels, 2 studios à deux places et 1 place en hébergement temporaire, répartis sur 4 niveaux desservis par deux ascenseurs. Depuis 2011 cet EHPAD dispose d'une unité de 12 places destinée à accueillir des résidents présentant une maladie d'Alzheimer ou apparentée, le pôle d'activités de soins adaptés, le PASA.

L'établissement est géré par un Conseil d'Administration dont les membres sont issus de la Fédération des Aveugles et Handicapés Visuels de France (FAF) et d'administrateurs locaux, avec le concours de trois grands services : administratif, hébergement, médical et paramédical. Et c'est ainsi qu'une soixantaine de personnes, dévouées et compétentes, y travaillent actuellement : un médecin coordonnateur, une infirmière référente, quatre infirmiers, une psychologue, une ergothérapeute, assistants de soins, aides-soignants, veilleurs de nuit, personnel du service restauration... Tous obéissent à une charte du soin relationnel comprenant elle-même dix engagements pour prendre soin de chacun, et en priorité, de faire de la résidence Anne de Bretagne un lieu de vie préservant une intimité pour le résidant et une convivialité nécessaire au maintien du lien social.

Pour favoriser cette convivialité, de nombreuses activités sont proposées chaque jour et dans ce panel chaque résident en trouve une qu'il peut favoriser.

De nombreux bénévoles interviennent également (lecture du journal quotidien, chorale, sorties diverses : cinéma, bord de mer, promenades dans le bois tout proche...).

Marche solidaire

Le 12 mai dernier, une marche solidaire fut l'occasion pour une bonne soixantaine de personnes de faire 10 kms de marche dans la campagne Caudanaise. Cette marche fut suivie d'un repas champêtre dans le chalet du terrain de pétanque. La somme recueillie sera affectée aux animations avec toujours cet objectif de créer autour des résidents l'atmosphère la plus agréable possible.

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Histoire de la paroisse - 3 - 2019 : Le foyer du Belvédère

Fin novembre 1982, Monsieur Marcellin, s'est de nouveau déplacé à Caudan, en qualité cette fois de Président du Conseil Régional et du Conseil Général, accompagné du Préfet du Morbihan, pour répondre à une invitation du Maire de l'époque, Monsieur Joseph Le Ravallec. Cette visite fut pour beaucoup une occasion de faire connaissance avec une commune « pas comme les autres, une commune qui a les moyens et où tout est sans doute plus facile » nota le Préfet, en faisant allusion à la manne des taxes professionnelles (ceci se passait il y a trente-sept ans ! Les conditions ont bien changé depuis…). Il poursuivait : « écoles, piscine, trois terrains de foot, tennis, projet de salle polyvalente, ZAC de Kerio, foyer logement… ». Ce foyer dont faisait état le Préfet était le foyer du Belvédère. En cette année 1982, la population de notre commune se chiffrait à 5819 habitants. Depuis 1970, elle avait plus que doublé et la maison de retraite de Kergoff, devenue trop petite, ne pouvait plus répondre aux besoins de plus en plus nombreux.

Aussi, en mai de la même année, la Commission des institutions sociales de la région Bretagne émit un avis favorable à la création d'un foyer-logement sur la commune en considérant que ce projet répondait à un besoin bien établi. Le permis de construire fut accepté le 2 juin et les travaux de voirie débutèrent rapidement. La construction de l'ensemble fut confiée à l'Office départemental des HLM et la première pierre fut posée par le Sous-Préfet de Lorient en janvier 1983. Dix pavillons furent construits à proximité dans le but de rendre leurs occupants moins dépendants. Tous ces logements furent inaugurés le 26 juin 1985 par Madame Denise Court. Depuis 2005, ce foyer, après avoir répondu aux normes de plus en plus exigeantes de sécurité et d'accessibilité, est devenu un EHPAD.

Il accueille aujourd'hui 50 personnes, 37 femmes et 13 hommes (une proportion proche de celle des autres établissements…). La moyenne d'âge est de 85 ans 11 mois et 7 jours. Il est vrai le maintien à domicile favorise l'entrée tardive en structure. La durée moyenne d'un séjour est de 4 ans et 13 jours, par contre le plus ancien pensionnaire est là depuis 1985 (34 ans !) La doyenne est âgée de 99 ans. L'encadrement est composé d'une directrice, Madame Lavocat en poste depuis l'année 2000, d'une adjointe administrative Madame Le Lannier, d'un médecin coordonnateur, d'un cadre de santé, d'un psychologue, d'un ergothérapeute, de trois infirmières, de 15 aides-soignantes ou aides médico-psychologiques, de 15 agents de services, d'un animateur et de trois cuisiniers. Ils œuvrent tous pour la considération de l'identité, de l'autonomie et de la dignité des résidants. 

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Chaque dernier vendredi du mois, le Père Sanctus y célèbre une messe.

Une association « Les amis de la Résidence Le Belvédère » a vu le jour il y a quelques années. Elle organise des activités ludiques (concours de belote entre autres) mais aussi des sorties en bord de mer, des visites aux marchés des environs, des pique-niques... dont les résidents peuvent profiter.

Un Conseil d'Administration gère cet ensemble. Il est composé de 14 membres : 7 membres élus, conseillers municipaux et sept autres membres nommés par le président. Il se réunit une fois par mois.

Quel est l'avenir de cet EHPAD ? Actuellement sa capacité d'accueil est insuffisante. Les charges fixes étant incontournables, il faudrait au moins 20 pensionnaires de plus pour équilibrer son budget. Que faire ? L'agrandir ? Le détruire pour reconstruire ? Cela dépasse les compétences du C.A et de la commune mais dépend plutôt d'une politique générale de la prise en compte de la dépendance des personnes âgées.

Histoire de la paroisse - 2 - 2019 : La résidence Ti-Aïeul

Aujourd'hui, sur notre commune de Caudan, sont implantées trois EHPAD
(Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) :
« Anne de Bretagne », « Le Belvédère » et « Ti-Aïeul ».
Nous vous proposons de relater l'historique et le fonctionnement actuel de ces trois établissements.

Nous débuterons par le plus ancien, « Ti-Aïeul ».

Au 18ème siècle, de nombreuses et luxueuses résidences secondaires virent le jour dans la campagne lorientaise et environnante, propriétés de riches armateurs ou commandants de navires, héritiers de la célèbre compagnie des Indes. Celle de Kergoff en faisait partie. En 1917, l'amiral Gadaud et la comtesse Deschiens, son épouse, en étaient les propriétaires. Ce couple n'avait ni enfants, ni parents proches.
Au décès de son époux, la comtesse fit don de tous ces biens à la commune de Caudan "à charge à cette dernière d'y fonder à perpétuité un hospice pour 12 vieillards infirmes ou malades, de préférence originaires ou habitants de la commune de Caudan". Le premier établissement pour personnes âgées était né et durant 27 années, il vit passer quelques centaines de pensionnaires, entourés par les religieuses du Saint Esprit (jusqu'en novembre 1972 où les deux dernières quittèrent définitivement les lieux). L’hospice fut incendié en 1944 par un commando allemand, et, à la libération, le maire Monsieur Le Léannec et son conseil municipal décidèrent de créer un ensemble plus important grâce aux dommages de guerre et à des emprunts supplémentaires. Ce chantier débuta en octobre 1960, suivant les plans des architectes Guillou et Lindu (ceux de l'église paroissiale…).

Ce nouvel établissement fut mis en service et inauguré le 14 septembre 1962 par Monsieur Marcellin, ministre de la santé publique de l'époque. Il comportait 40 lits (18 chambres individuelles, 4 chambres à deux lits et deux dortoirs de sept places). Il fut agrandi en 1988 pour pouvoir recevoir 58 pensionnaires, mais cet "établissement pilote, réalisation remarquable doté d'un personnel hors pair", ne s'avéra plus conforme aux évolutions et exigences de sécurité et le conseil d'administration décida de construire un nouvel EHPAD, construit en 2011. L'ancien fut démoli.

Nommée « Ti Aïeul » cette nouvelle structure contemporaine est composée de deux quartiers comportant chacun trois maisonnées de 12 à 13 chambres (pour un total de 73), dont douze réservées aux résidents atteints de la maladie d'Alzheimer, et trois chambres à l'accueil en hébergement temporaire. La résidence est composée d'une équipe pluridisciplinaire composée d'un directeur délégué, d'une cadre de santé, d'un médecin coordonnateur, d'un psychologue, d'une ergothérapeute, d'une assistante de direction, d'un assistant de gestion, d'infirmiers, d'aides-soignants, d'agents d'entretien, de cuisiniers, d'animatrices, d'une lingère, de techniciens.

De nombreux intervenants extérieurs bénévoles participent régulièrement à diverses animations, lecture des journaux, informatique, chorales, jeux de société... Cet établissement possède une chapelle où des offices religieux et temps de prière sont assurés par le recteur de la paroisse et l'aumônier. Les résidents se retrouvent également à l’église paroissiale, à l'occasion de cérémonies communautaires (dimanche de la santé, sacrement des malades).

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Comme le souligne Madame la Directrice :
« L'accompagnement et la bienveillance sont au cœur de tous ».

Histoire de la paroisse - 1 - 2019 : Francis Le Dimeet nous a quittés

L'abbé Francis Le Dimeet nous a quittés en cette fin d'année dernière, à l'âge de 87 ans. Ses obsèques ont été célébrées le mercredi 5 décembre en la basilique de Sainte Anne d'Auray. Francis a longtemps fait partie de notre communauté paroissiale en tant qu'aumônier de la maison de retraite Ti-Aïeul. En plus de cette fonction il assurait le culte à « Anne de Bretagne » et aidait parfois la paroisse aux week-ends et pour les obsèques…

Francis est né et a été baptisé à Inzinzac-Lochrist le 14 juin 1931. Dernier d'une famille de six enfants, il a fait ses études à l'école de Mané Bihan, « élève moyen, dissipé, plus enclin aux jeux qu'aux apprentissages » comme il le disait. Dans ce pays des forges, sa jeunesse fut marquée par le courage et la combativité de ces forgerons curieux des conflits sociaux que générait leur situation de précarité. Le sens de la justice, le respect des hommes étaient des valeurs primordiales pour Francis. Il se souvenait des défilés de protestation et des processions religieuses qui se partageaient la voie publique avec d'un côté « l'Internationale » et de l'autre « le Magnificat », souvenirs qu'il aimait rappeler avec humour.

Adolescence, jeunesse et c'est le séminaire : Sainte Anne d'Auray puis Vannes, « travail sérieux certes, mais peu d'ouverture sur le monde : conformisme, tradition, uniformité, nivellement des personnalités » avait-il noté. Avant d'être ordonné, il participa à la guerre d'Algérie « une parenthèse qui valut bien une retraite comme un temps de désert qui provoque la réflexion sur le sens de la vie et ce dont les hommes sont capables ».

Puis vint le temps de la pastorale : après son ordination le 21 décembre 1957, son premier poste fut vicaire-instituteur à Quéven, puis vicaire sur la même paroisse. Dix ans plus tard, il est nommé missionnaire diocésain (membre d'un conseil consulté par l'évêque afin de proposer des solutions pratiques concernant l'activité pastorale). Il y restera trois ans avant d'être vicaire responsable des centres aérés et foyers de jeunes de Lorient. En 1975 il deviendra le recteur des paroisses de Calan et Lanvaudan et l’aumônier du Mouvement Chrétien des Retraités (MCR) pour cette zone lorientaise.

En 1990, il est nommé recteur de Crach - Locmariaquer - Saint-Philibert. Survient la maladie qui le contraint à se retirer de ses fonctions de responsabilité et il va maintenant être « au service » des paroisses de Lanester (Notre-Dame-du-Pont et le Plessis), jusqu'en 2003, année durant laquelle il prend en charge l'aumônerie de la maison de retraite de Kergoff (aujourd'hui Ti-Aïeul). Il occupait une petite maison, rénovée et encore occupée à ce jour, vestige de l'ancienne propriété de Madame Gadaud léguée à la commune de Caudan en 1916, en face de l'IME actuel. Il y restera treize ans. Doté d'un caractère jovial, enjoué, Francis n'hésitait pas à dire ce qu'il pensait en bien ou en mal, avec humour peut-être mais en vérité.

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Le 3 mai 2017, bien malade, il demande à entrer à la maison Saint-Joachim. Conscient de son état, il se prépare à sa fin de vie, une vie de soixante et une années de sacerdoce.

Que le Seigneur qu’il a tant servi l'accueille dans son paradis.

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