Août 1944. Après les bombardements et les incendies du bourg, les choses se compliquent. Pour les Religieuses, il n’est plus possible de rester toutes au couvent ; il faut songer à se disperser : un premier groupe part pour Penquesten en « voitures cars Marine », avec meubles, literie… Un deuxième part pour le Gorvello où elles ont encore les locaux qui servaient au camp scolaire ; elles y resteront enseigner aux enfants jusqu’à la fin de la guerre. A Caudan, restent quatre sœurs : la mère supérieure, sœur Hélène, sœur François et sœur Julienne ; elles furent affiliées à la Croix-Rouge, ce qui facilita leur tâche quand elles circulaient dans la campagne… mais la vie au bourg est de plus en plus intenable, elles ne peuvent plus dormir à la communauté et trouvent refuge dans un premier temps à Mané Guillo chez M. le Maire, puis à St Séverin chez Mme le Crenn, et plus tard chez M. Monnier à Kervininen. Les sœurs de Kergoff doivent elles aussi quitter le château qui sera incendié par les bombes quelques jours plus tard…