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Histoire de la paroisse 2020

Histoire de la paroisse - 4 - 2020 : Messe d'action de grâce

Le dimanche 30 août, la paroisse faisait ses adieux à Laurette, Bernard et Laurent Vagneux. Cette messe d'action de grâces fut l'occasion de rappeler leurs engagements en Église. Ils sont arrivés à Caudan en novembre 1973. Les abbés Corvec et Tristan débutaient leur ministère chez nous. Nous sortions de Vatican II dont les premières mesures venaient de prendre effet avec, en particulier, la participation active des laïcs. C'est à ces deux prêtres que nous devons la création des différents mouvements et services actuels. Certains ont d'ailleurs depuis disparu.

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Du fait de sa profession, Bernard était souvent absent de Caudan et même de France, mais Laurette trouva rapidement sa place :

  • Tout d'abord dans la catéchèse qui en raison du grand nombre de jeunes devait se faire à domicile. Elle prit en charge les plus petits puis les plus grands, profession de foi, confirmation.
  • Au Conseil paroissial en qualité de responsable et d'animatrice.
  •  Pareillement, en équipes liturgiques.
  • En chorale, en recherche de choristes, de chef de chœur, d'organiste, de programmes, autant de tâches pas toujours des plus faciles.
  • Au bulletin paroissial. De rédactrice occasionnelle, elle en prit la responsabilité ces deux dernières années.
  • Elle fut, du temps du recteur Jean Hazevis, animatrice du conseil paroissial qui regroupait un représentant de chaque mouvement et service.
  • Depuis le décès de Denise, elle remplissait les fonctions de sacristine, chargée de l'entretien du linge d'autel, des objets et ornements du culte, de la bonne tenue de la sacristie, du chœur de l'église, tâches exigeantes gérées par Laurette d'une manière optimale.
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Bernard l'aidait beaucoup, en particulier pour les tâches plus ingrates : nettoyage des parquets, encaustiquage des meubles, poubelles... Chaque année il s'occupait de la crèche de Noël, montage, démontage. « Entretien des espaces verts », ce mouvement d'Église a existé il y a quelques années. Bernard en avait la responsabilité, avec cette régularité, ce perfectionnisme, et cette minutie qu'on lui connaît. Lors des kermesses, pots, couscous, il était toujours présent, prêt à rendre service.

Laurent était employé communal, donc moins disponible que ses parents retraités. Mais chaque fois qu'on faisait appel à lui, on pouvait compter sur lui. Il aimait tellement apporter son aide, avec ses moyens, sa bonne volonté et son sourire.

Au cours de cette messe d'action de grâces le Père Sanctus souligna à maintes reprises et avec attention l'engagement, la notion et la qualité de service de cette famille, reconnaissance, remerciements, louange, joie…

Au revoir, bon vent !

Histoire de la paroisse - 3 - 2020 : Le 10 mai 1945 Lorient retrouvait sa liberté

C'était le 10 mai 1945. Lorient retrouvait sa liberté au terme d'une année très difficile. Les journaux de ces derniers jours ont ravivé notre mémoire. Cette aventure qui nous a marqués résume toute l'horreur et la démesure de cette guerre. Le débarquement enfin, en juin 1944 et l'espérance qu'il suscite, le choix des Allemands de se replier sur la forteresse de Lorient en espérant un hypothétique retournement de la situation, la poche qui se referme sur près de 50 000 personnes, militaires allemands et civils français, ce que fut la vie durant ces mois de privations, de répressions, la liberté enfin retrouvée après la chute de Berlin et la reddition à Caudan dans ce lieu que nous connaissons bien, le 10 mai 1945 après la capitulation le 8 à Etel. Nous espérions qu'une nouvelle ère de paix, d'équilibre était sur les rails. Hélas, l'actualité nous rappelle que notre monde est fragile.

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10 mai 2020. Soixante-quinze années ont passé. Depuis cette date, toutes les années se terminant par 0 et 5 sont particulièrement marquées par des cérémonies, souvenir de la reddition dans la proche région, et plus spécialement chez nous à Caudan. En 2015, Jean-Yves Le Drian présidait la cérémonie civile et la messe fut célébrée par le vicaire général, l'abbé Gildas Keryhuel. Cette année, hélas, ce ne sera pas le cas, mais peut être une occasion de nous en souvenir davantage.

Dans cette situation particulière que nous vivons, il est souvent fait un parallèle entre ces deux époques, celle de la deuxième guerre mondiale et celle de la crise sanitaire d'aujourd'hui. Certaines similitudes peuvent certes exister, avec tout de même des différences notoires, en particulier dans le domaine des approvisionnements. Nous ne connaissons pas aujourd’hui les restrictions, voire les privations que les plus anciens d'entre nous ont subies. Il fallait limiter la distribution des ressources de façon autoritaire. Chaque citoyen avait droit aux fameux « tickets de rationnement », pour le pain, la viande, le tabac, et même... le vin !

« La plaisanterie continue » titre à ce sujet « Le Nouvelliste du Morbihan », quotidien régional paru jusqu'en 1944. « Il est alloué aux Morbihannais deux litres de vin par tête de pipe, alors que dans le Finistère ils ont droit à quatre litres sous le prétexte, vieille excuse germée dans la cervelle infantile d'un rond de cuir ignare, que le Morbihan est un département cidricole. Or, tout le monde sait que le Finistère est le département le plus important producteur de cidre, mais ceux qui nous administrent sont-ils des enfants à la mamelle ? Ils ont appris la géographie économique dans les circulaires. Nous savons qu'il est possible de fournir aux Morbihannais les quatre litres mensuels, sinon le litre hebdomadaire... » ! Un moindre mal, cette demande fut partiellement entendue : l'allocation passa à trois litres mais pour revenir de nouveau à deux !

Ces restrictions furent quelques années plus tard largement compensées par l'arrivée massive, à Bordeaux, Nantes et Brest de gros pinardiers en provenance d'Algérie, chargés du précieux « Sénéclauze » qui inonda villes et campagnes.

Il faut encore parfois des ténèbres pour que surgisse le soleil...

Histoire de la paroisse - 2 - 2020 : L'appel décisif

1er mars. En ce premier dimanche du carême, au cours de la messe dominicale, notre paroisse a eu l'honneur et la joie d'accueillir les catéchumènes du diocèse pour l’appel décisif à recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, confirmation…). Ils étaient 27 sur les 31 prévus (quatre étaient empêchés), originaires de sept pays différents, de professions diverses : étudiant, pécheur, commerçant, ingénieur, mère au foyer…

Mgr Centène présidait cette cérémonie, assisté du Père Fresneau - curé doyen -, du Père Sanctus, du Père Loisel - référent diocésain -, et de trois diacres.

Après avoir imploré la miséricorde de Dieu, il adressa aux catéchumènes cet appel décisif à vivre les sacrements de l'initiation. Au reçu de leur réponse affirmative, il les invita à venir un à un se présenter à lui. À chaque appelé il demanda son nom et lui remit une écharpe mauve. Cette écharpe, de la couleur du Carême, est un signe extérieur du chemin de conversion au Christ que les catéchumènes empruntent avec tous les fidèles en marche vers Pâques. « Nous vous invitons à la porter lors des célébrations qui vous seront destinées au cours de l'ultime préparation. Elle sera remplacée par le vêtement blanc le jour de votre baptême » (qui pour la plupart d'entre eux aura lieu au cours de la prochaine Veillée Pascale).

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« Belle leçon de catéchèse pour se préparer au baptême qu'est l'évangile de ce dimanche, un combat spirituel dans lequel nos premiers parents ont échoué ». Ce furent les premières paroles de Mgr Centène lors de son homélie. Jésus est conduit au désert pour y être tenté trois fois.

À la première, il éprouve une tentation banale, celle de la faim : « Ordonne que ces pierres deviennent du pain ». Évitons que cette faim devienne notre maître, essayons plutôt de nous rassasier de la parole de Dieu.

Deuxième tentation, celle du pouvoir, plus grave que la première car c'est une relation avec la personne, et non avec la matière ; tentation de vouloir dominer les autres ; accepter de se prosterner devant plus grand que soi, au mépris de notre dignité. « Gardons une juste place par rapport à Dieu et aux autres ».

Troisième tentation, un rapport avec Dieu lui-même « Si tu es Dieu, donne-moi ceci, fais-moi cela ». Ce n'est plus Dieu le centre mais c’est nous. Décentrons-nous, et que le Seigneur nous donne son esprit par les dons reçus au baptême.

Puis ce fut aux accompagnants, parrains et marraines, d'être invités à se rassembler devant le chœur. L’Évêque leur demanda de poser la main sur l'épaule de leur protégé. « Que votre aide les accompagne toute leur vie » leur dit-t-il, avant de réciter tous ensemble le « Je crois en Dieu ».

« Mon Dieu, regarde ces enfants que l’Église te recommande et envoie sur eux ta bénédiction ».

Émouvante cérémonie que cette messe de l'appel décisif. À son issue, le Père Sanctus remercia Mgr Centène de l'avoir présidée, les prêtres, les diacres, les catéchumènes, leurs parrains, marraines, accompagnateurs et tous ceux qui, à leur manière, ont œuvré à la réussite de cette cérémonie ; également ceux qui l'ont animée, préparée, les servants d'autel, les fleuristes, l'équipe d'entretien de l’église, la chorale spécialement constituée à cette occasion et tous les nombreux fidèles présents. Puis il invita toute l'assemblée à partager le verre de l'amitié.

Histoire de la paroisse - 1 - 2020 : Joséphine et Joseph Le Priol

Dernièrement, nous apprenions par la presse, qu'un couple (homme et femme), tous deux âgés de 100 ans, partageaient encore leur vie. À Caudan nous ne sommes pas loin d'une telle situation : en effet, Joséphine et Joseph Le Priol sont tous les deux (ou tout près de l'être) dans leur 98ème année. Ils vivent ensemble dans la maison natale de Joséphine au village du Moustoir. Joséphine que nous appellerons Nénette, car c'est sous ce prénom qu'elle a sa place parmi nous, est née dans cette maison le 12 mars 1923 et Joseph, lui, est né à Baud le 6 décembre 1922.

Nénette a eu deux sœurs. Après ses études primaires à l'école Saint-Joseph tenue par les religieuses du Saint-Esprit, elle aurait bien voulu poursuivre, mais « pas d'histoire, pas de différence avec ses sœurs, avaient décrété ses parents, l'école ménagère comme les autres ». Dans son proche entourage, on se demandait si Nénette songeait au mariage ; ses deux sœurs avaient déjà franchi le pas, dont l'une dès ses dix-huit ans. Engagée dans différents mouvements d'Action Catholique, elle avait bien eu l'occasion de connaître quelqu'un à Vannes, mais non, ce « n’était pas celui-là ! », le temps passait et ce fut Joseph l'heureux élu !

Ce dernier avait une sœur et deux frères, dont l'un, Clovis, fut vicaire-instituteur à l'école Sainte-Anne de 1945 à 1952. Il eut une grande influence sur la destinée de son frère... Le 23 avril 1950, le Président de la République, Vincent Auriol, était l'invité de notre commune, et à cette occasion le cercle celtique de Baud, dans lequel Joseph jouait du biniou, participait à la fête. Ce même cercle fut par ailleurs souvent invité (par Clovis ?) à l'occasion des kermesses paroissiales. Nénette était l'incontournable responsable du stand des gâteaux, occasion rêvée pour notre joueur de biniou de faire connaissance !

Dans sa ferme familiale de Baud, Joseph se sentait un peu à l'étroit et il en chercha une à louer. Là encore, c'est (probablement) Clovis qui lui proposa celle du Moustoir. Marché rapidement conclu : la ferme et la fille avec ! Et c'est ainsi que le 3 mars 1951, le mariage de Nénette et de Joseph fut célébré et béni par Clovis dans la baraque-chapelle de l'époque. Un an plus tard, Joseph prit la direction de la ferme tout en gardant ses beaux-parents.

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Ils auront 8 enfants et, à ce jour, ils comptent 19 arrière-petits-enfants (ils sont 10 sur la photo). Ils aimaient beaucoup les jeunes. En plus des leurs, ils ont accueilli durant de nombreuses années d’autres enfants que leur proposait le Secours Catholique, issus de milieux défavorisés de la banlieue parisienne. On imagine aisément la cohabitation : éducation, habitudes totalement différentes, que d'anecdotes ! La ferme du Moustoir n'était pas les H.L.M ! Ce n'était plus les mêmes jeux ! Mais finalement, tout s'arrangeait et l'expérience était renouvelée l'année suivante. Cet accueil ne suffisait pas à Nénette ; ils prirent en plus des orphelins du pensionnat Saint-Michel de Priziac.

Engagés dans le domaine social, Nénette et Joseph l'ont été tout autant à la paroisse : J.A.C. (Jeunesse Agricole Catholique), accueil au presbytère, équipes liturgiques, chorale, Conseil Économique, espaces verts, kermesses, délégués de secteur... Joseph fut responsable, pendant dix ans, de l’équipe de foot de la « Garde du Menhir » qui plus tard fusionna avec celle de l'Amicale Laïque pour devenir « Caudan Sport ». Notons aussi à son actif, son rôle primordial dans l'A.D.M.R. (Aide à Domicile en Milieu Rural) locale actuelle. Sa création fut décidée au Moustoir. Un permanent de Vannes s'était déplacé, il fallait à tout prix créer ce service à Caudan. Après bien des hésitations, Joseph accepta d'assurer cette première responsabilité. Il trouva un couple pour l'aider : Marguerite et Jean Kérouanton. Ces derniers se déplaçaient pour savoir où il était urgent d'intervenir. Une aide-ménagère fut embauchée, Mlle Le Gall de Languidic, qui vint habiter au bourg. On connaît la suite du développement de l’A.D.M.R. locale.

Disons-leur tout d’abord : Merci, pour cette vie de service, envers les leurs et envers leurs frères. Excellente année et rendez-vous dans deux ans. « Seul, on va plus vite mais à deux on va plus loin » nous dit le vieil adage...

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