30 août 2020 : Au revoir !
Nous voudrions tant que vous soyez nombreux à lire ces quelques lignes.
Aussi nombreux que vous l’étiez dimanche 30 août à la messe de 10h30 à Caudan pour que chacun puisse recevoir notre gratitude et nos remerciements appuyés.
Cette messe, dite d’action de grâce, a été initiée et préparée dans un élan de grande amitié, à notre insu pendant notre absence d’été et pour marquer notre départ de Caudan en septembre.
Radio Caudan a fonctionné à plein en notre faveur et nous en avons recueilli les fruits en abondance lors de cette célébration.
Alors il est bon aujourd’hui de se souvenir de ce vécu exceptionnel. Au rendez-vous le Père Sanctus nous a accueillis chaleureusement, puis a célébré dans un grand recueillement et enfin nous a bénis généreusement. Trois animateurs ont partagé les chants et leur présence unifiée nous a profondément touchés. Deux organistes de talent ont demandé à notre orgue réputé de se surpasser ! Et une foule nombreuse nous a entourés pour nous témoigner, qui de son amitié, qui de son affection.
Non ! mais c’était tout justement incroyable ! Et pour terminer, il y eut dans l’église une explosion de joie lors de la remise de cadeaux inattendus (livre d’or, cadeaux bretons, cartes cadeaux). Nous avons vu l’assemblée épouser notre surprise, notre bonheur et manifester son adhésion par des sourires, des gestes et des applaudissements spontanés.
C’était un TEMPS DE GRÂCE ! Quelqu’un était bien présent au milieu de nous. L’avez-vous ressenti comme nous ?
Nous voici aujourd’hui de retour sur notre terre natale, plus précisément dans le massif de la Chartreuse, tout près du grand monastère.
Si l’avenir le veut bien, comme des oiseaux migrateurs, nous reviendrons en vacances en Bretagne aux prochains beaux jours et nous nous reverrons avec joie. Et puis vous avez deux bonnes raisons de venir nous voir : se retrouver à merveille et découvrir le superbe édifice de la maison mère de l’Ordre des Chartreux.
À bientôt donc et grand merci pour tout ce que vous nous avez apporté : proximité, amitié, affection, écoute et témoignages de foi.
PS : Si autour de vous, des personnes s’étonnent de notre départ, dites-leur que nous avons choisi de partir sur la pointe des pieds pour éviter trop d’émotions douloureuses. Merci.






« C’est aujourd’hui à Caudan votre jour à vous les catéchumènes par l’appel décisif par notre Évêque. C’est un moment important dans votre démarche », a introduit le père Francis Loisel, prêtre accompagnateur du service diocésain de catéchuménat. « Chacun de vous a senti à un moment ou à un autre l’Esprit-Saint travailler en lui : vos motivations diverses, différentes, riches et profondes, vous ont donné des appuis pour faire écho à ce Christ que vous apprenez à connaître. J’ai été impressionné avec l’équipe diocésaine par l’évocation de vos cheminements aux uns et aux autres. (…) Répondez maintenant et laissez-vous conduire par l’Esprit-Saint ! Le baptême que vous recevrez n’aura d’effet que si vous prenez conscience qu’il vous enracine au cœur de la vie. En ce début de Carême, demandons à ce Père miséricordieux et bon de mettre chacun de nous dans une disponibilité intérieure, pour mieux nous ouvrir à d’autres nourritures afin de grandir en amour, en charité, une espérance ».



Au moment de l’homélie, il aurait pu, comme il l’a dit lui-même, dans cette église où il a grandi et où il a découvert l’évangile, être tenté de faire une homélie trop personnelle. Au lieu de cela il s’est attaché à nous faire comprendre l’évangile du jour dans laquelle il est écrit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple ». Face à cette parole bien rude le Père Yann s’est attaché à nous faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’abandonner sa famille, mais de la faire monter plus haut. C’est disait-il : « aller vers une fraternité toujours plus grande qui nous est promise pour que notre cœur quitte les petites pièces étriquées afin de « sentir battre le cœur du monde » selon l’expression du cardinal Roger Etchegaray. »



