Dans le cadre de la visite pastorale de Monseigneur Centène, une rencontre des membres des équipes S.E.M. (Service Évangélique des Malades) et des A.H. (Aumôneries Hospitalières) a eu lieu le jeudi 8 mars en matinée au centre de Kerpape ; Monseigneur Centène était accompagné du Père Gaëtan Lucas, vicaire général ; toutes les paroisses du pays de Lorient et les aumôneries étaient représentées.
Dans son mot d’accueil, l’abbé Jean Marc Harnois, aumônier hospitalier, rappela la mission essentielle de ce Service d’Église qu’est la visite, et c’est dans un esprit de compassion et d’écoute que les membres de ce Service s’engagent à chercher, par un accompagnement humain et spirituel, à aider chacun à garder sa dignité d’homme et de femme.
Chaque équipe était invitée à témoigner du vécu de son groupe, voici celui de Caudan :
Dans son mot d’accueil, l’abbé Jean Marc Harnois, aumônier hospitalier, rappela la mission essentielle de ce Service d’Église qu’est la visite, et c’est dans un esprit de compassion et d’écoute que les membres de ce Service s’engagent à chercher, par un accompagnement humain et spirituel, à aider chacun à garder sa dignité d’homme et de femme.
Chaque équipe était invitée à témoigner du vécu de son groupe, voici celui de Caudan :
Sur notre paroisse, nous formons à 7 personnes une équipe de visiteurs de malades, nous visitons à ce jour environ 15 hommes et femmes malades ou seuls, chez eux, dans les foyers.
Nous avons connu ces cas d’abord par liens personnels, parenté, voisinage, amitié ; et aussi par des aide-ménagères bien informées sur l’état de santé, de détresse et solitude de certaines personnes aidées ; parfois aussi sur demande des proches ou des membres de la famille. Nous nous réunissons régulièrement et c’est l’occasion pour nous de faire le point et de partager notre vécu.
Nous accompagnons notre recteur quand il administre le sacrement des malades, et tous les deux ans environ nous organisons une rencontre à l’église paroissiale au cours de laquelle ce sacrement est administré à l’occasion de la messe dominicale (18 personnes en décembre 2010).
Tous les derniers samedis du mois le recteur, accompagné de l’équipe, célèbre une messe que nous avons préparée, au foyer du Belvédère (environ 20 participants).
Nous distribuons aussi la communion à quelques personnes chez elles le dimanche matin (six à ce jour). Nous sommes toujours bien accueillis et notre principal effort à faire est l’écoute ; les mamans, les grands-mères aiment parler de leurs enfants, petits enfants ; les hommes, eux, préfèrent évoquer leur passé professionnel. La séparation n’est pas toujours facile, une main qui ne vous lâche pas, un regard qui exprime beaucoup de choses.
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » nous dit l’évangile ; c’est vrai qu’entre le malade et le visiteur un lien s’établit rapidement, plus ou moins fort selon les affinités de chacun, ce qui amène parfois à des confidences.
Mais, et ceci est important, lorsqu’on a commencé à visiter quelqu’un, on ne peut plus l’abandonner, lui qui attend désormais ces rencontres qui l’arrachent à l’anonymat et à l’oubli. C’est une certaine contrainte parfois, il faut l’avouer, mais quand nous accompagnons quelqu’un dans la confiance, quand nous lui laissons entrevoir un rayon de soleil, nous aussi nous profitons de ce rayon de soleil… Comme Jésus, ayons de la sollicitude pour les malades et les blessés de la vie.
Nous avons connu ces cas d’abord par liens personnels, parenté, voisinage, amitié ; et aussi par des aide-ménagères bien informées sur l’état de santé, de détresse et solitude de certaines personnes aidées ; parfois aussi sur demande des proches ou des membres de la famille. Nous nous réunissons régulièrement et c’est l’occasion pour nous de faire le point et de partager notre vécu.
Nous accompagnons notre recteur quand il administre le sacrement des malades, et tous les deux ans environ nous organisons une rencontre à l’église paroissiale au cours de laquelle ce sacrement est administré à l’occasion de la messe dominicale (18 personnes en décembre 2010).
Tous les derniers samedis du mois le recteur, accompagné de l’équipe, célèbre une messe que nous avons préparée, au foyer du Belvédère (environ 20 participants).
Nous distribuons aussi la communion à quelques personnes chez elles le dimanche matin (six à ce jour). Nous sommes toujours bien accueillis et notre principal effort à faire est l’écoute ; les mamans, les grands-mères aiment parler de leurs enfants, petits enfants ; les hommes, eux, préfèrent évoquer leur passé professionnel. La séparation n’est pas toujours facile, une main qui ne vous lâche pas, un regard qui exprime beaucoup de choses.
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » nous dit l’évangile ; c’est vrai qu’entre le malade et le visiteur un lien s’établit rapidement, plus ou moins fort selon les affinités de chacun, ce qui amène parfois à des confidences.
Mais, et ceci est important, lorsqu’on a commencé à visiter quelqu’un, on ne peut plus l’abandonner, lui qui attend désormais ces rencontres qui l’arrachent à l’anonymat et à l’oubli. C’est une certaine contrainte parfois, il faut l’avouer, mais quand nous accompagnons quelqu’un dans la confiance, quand nous lui laissons entrevoir un rayon de soleil, nous aussi nous profitons de ce rayon de soleil… Comme Jésus, ayons de la sollicitude pour les malades et les blessés de la vie.