Avent

Quatre semaines précieuses pour préparer notre cœur, 

quatre attitudes spirituelles à adopter l’une après l’autre 

pour avancer sur ce chemin qui nous conduit à Noël.

 

  • 1ère semaine de l’Avent, du 29 novembre au 5 décembre : Veiller.
    Il est des temps de ce monde ou de notre histoire où il fait nuit : nuit de la souffrance, nuit de la solitude, nuit de la foi, nuit en attente de lumière, de tendresse, de paix.
    Ces nuits nous acculent à un choix : Ou bien baisser les bras, renoncer, ou bien choisir de croire malgré tout, choisir de vivre, choisir de veiller pour attendre la fin de la nuit, car elle viendra. 
    Heureux celui, celle qui aura veillé, attendu, cru. Ils sont veilleurs d’Espérance.
    Pour veiller dans les nuits de ce monde ou de sa vie personnelle, le disciple de Jésus a dans le cœur une lampe qui brille et perce la nuit. Ce monde, nos vies, sont définitivement sauvés en Lui, définitivement armés. Sa vie a vaincu nos morts par sa résurrection.
    Alors veiller, ce sera savoir reconnaître Sa victoire déjà là, dans les petites choses comme ce qui est en train de naître, et s’engager de toutes ses forces à la suite de celui qui a ouvert le chemin. 
  • 2ème semaine de l’Avent, du 6 au 12 décembre : Préparer.
    Préparer son cœur, pour que le Christ y fasse davantage sa demeure. Il est venu le temps pour que chacun l’accueille au plus profond de sa vie et la transforme.
    Préparer, c’est ouvrir ma porte pour que Dieu entre dans ma vie.
    Préparer ce n’est pas s’agiter, c’est plutôt s’arrêter, se reposer, offrir un espace à Dieu, ouvrir un espace pour entendre la Bonne Nouvelle.
    Alors, Jésus se sentira invité, attendu et n’aura pas peur de nous déranger. 
  • 3ème semaine de l’Avent, du 13 au 19 décembre : Se réjouir.
    Se réjouir, de Le connaître, de L’aimer. Peser avec amour tout ce que la foi me donne. Se réjouir du changement de regard que ma foi me donne. Se réjouir malgré cette période difficile. La prière nous donne la force d’avancer. Prier, c’est aussi entretenir une relation légère et spontanée avec Dieu, même quand ça va mal. 
  • Noël, le 25 décembre : S’étonner.
    Pour cela regarder longuement l’enfant dans nos crèches. Nous sommes les bergers qui accueillent et transmettent la Bonne nouvelle de la présence de Jésus dans notre monde, dans nos familles, dans nos écoles. Nous sommes aussi invités à accueillir Jésus comme Marie et Joseph l’ont fait.