Si les recteurs « d’après-guerre » restèrent relativement longtemps à Caudan (Les abbés Le Lausque de 1945 à 1957, Lancelot de 1957 à 1971), il n’en fut pas de même pour les vicaires : ainsi se sont succédés durant cette période, les abbés Péron (46-48) ;  Raoult (48-51) décédé en décembre 2005 à Lorient ; Moguédec (51-55), puis quatre ans à Melrand ; Dugor (55-58) ; Le Livec (58-62) ; Guillaume (62-67), décédé en sa paroisse de Saint Gilles de la Réunion ; Le Digol (67-71) décédé en octobre 1970 à Penquesten, à l’âge de 45 ans ; Tristant (71-78), actuellement à la maison de retraite de Saint Joachim à Sainte Anne d’Auray. Les derniers vicaires-instituteurs furent les abbés Le Priol (45-52) actuellement à Saint-Joachim et Le Picot (52-62) retiré à Larmor ; ces derniers furent remplacés par du personnel laïc...

HP371L’abbé Tristant fut nommé en même temps que le recteur Louis Le Corvec. Leur « installation » eut lieu le dimanche 19 septembre 1971. Ils furent présentés par l’abbé Mollo, curé-doyen de Pont-Scorff (doyenné dont faisait partie Caudan jusqu’en 1997) :

  • Louis Le Corvec, originaire de Riantec, né en 1920, fut ordonné prêtre en juin 1946, vicaire à Arradon (1946-1961), puis à Sainte Thérèse de Lorient (1961-1971).
  • François Tristant, originaire de Groix, né en 1929, fut ordonné en juin1953,  successivement vicaire à Theix, Guéméné/Scorff et Larmor Plage.

« Tous deux fils de pêcheurs, tous deux ayant déjà acquis dans les ministères précédents que nous avons rappelé, une longue expérience des hommes et des œuvres. Le prêtre d’aujourd’hui est le point de mire de la critique : c’est un homme discuté, contesté. L’actualité du sacerdoce n’a jamais tant été mise en lumière » (Abbé Mollo).

Au tour de l’abbé Le Corvec de remercier : « tout d’abord, nous voulons remercier la population pour la réception chaleureuse qui nous a été faite. D’emblée, nous nous sommes sentis très à l’aise au milieu de vous, adoptés par une population fort sympathique et très accueillante. Dans la paroisse de Caudan, nous confiait quelqu’un au cours du vin d’honneur qui suivait la messe de samedi soir, nous pourrons faire ensemble du bon travail. Nous en avons la certitude ; tel est aussi le but que nous poursuivons.

Du bon travail, nous en ferons ensemble

  • si nous formons une communauté paroissiale vivante, unie par le lien de la charité.
  • si nos savons nous accepter mutuellement, tels que nous sommes, c'est-à dire souvent différents les uns les autres dans nos possibilités, nos idées, nos opinions.
  • si nous savons nous accueillir. Est-il besoin de souligner l’importance de l’accueil dans une paroisse en pleine expansion comme la nôtre !
  • si nous savons aussi être présents d’une manière active dans tous les secteurs de la vie et y porter le témoignage de notre vie chrétienne. »

Le 9 mai de cette même année 1971, 184 enfants sur 4 années (la confirmation n’était donnée que tous les 4 ans) reçurent le sacrement de confirmation des mains de Mgr Boussard, évêque de Vannes. Le 6 juin, 48 jeunes firent leur première « communion solennelle », et 23 leur « deuxième communion ». En cette occasion, deux cérémonies furent proposés aux parents : une première avec messe à 10h30, vêpres et procession l’après midi et une deuxième avec procession et messe à 10h. Cette dernière fut choisie par 53 voix contre 6 !

« Ainsi vont les choses, note l’abbé Lancelot, autrefois cette journée comportait 3 et même 4 cérémonies ; maintenant, une seule suffit » !...